Ouattara installe son homme à la tête de la CEI : Plusieurs chefs de guerre arrêtés, le président du Conseil régional du Gbêkê déféré

Youssouf Bakayoko quitte définitivement la présidence de la CEI après plusieurs années passées à la tête de l’institution. Il est remplacé par Kuibiert Coulibaly qui est taxé par les quotidiens de l’opposition d’être un homme de main de Ouattara au sein de l’institution. « Un homme de main de Ouattara, président de la CEI », écrit le quotidien LG Infos qui ne manque pas d’indiquer une « menace sur la présidentielle de 2020 ». Pour Le Temps, « Ouattara installe son homme à la tête de la CEI ». Et La Voie Originale de titrer à sa grande Une que « Ouattara opte définitivement pour la bagarre électorale ». Toute chose qui est considérée par le quotidien Nouvelles Générations comme une crise en préparation. « Ouattara prépare une autre crise. Il installe son président de la CEI », peut-on lire.

Pour Le Matin d’Abidjan, « désigné par la Commission centrale, le président élu de la CEI passe déjà à l’offensive ». Et le Jour Plus de se faire l’écho des premiers propos du président de la CEI. « Les élections ne doivent plus rimer avec la violence en Côte d’Ivoire » non sans faire le portrait du successeur de Youssouf Bakayoko.

Autre actualité, c’est l’arrestation de Mangoua Jacques, président du Conseil régional du Gbêkê par ailleurs Vice-président du PDCI. « Le président du Conseil régional du Gbêkê mis aux arrêts », écrit L’Essor quant Soir Info titre « le procureur annonce le transfèrement de Mangoua Jacques en prison ». 

Autre fait, c’est l’arrestation de plusieurs chefs de guerre, annonce Soir Info à sa grande Une. « Quelques jours avant l’arrivée d’Amadou Gon dans le Cavally, plusieurs chefs de guerre arrêtés », lit-on dans le quotidien. 

Les révélations d’Adama Bictogo, la labellisation de l’hôpital mère-enfant de Bingerville, les retours de la visite d’État à dans le N’Zi…sont entre autres informations qui ont la Une des quotidiens ivoiriens parus ce mardi 1er octobre 201 9.