
Les regards de la presse ivoirienne se sont principalement orientés ce mardi 27 vers les préparatifs de l’inhumation du célèbre artiste du couper-décaler, DJ Arafat et des confidences dévoilées sur sa relation avec le ministre Hamed Bakayoko. Au plan politique, l’actualité est dominée par l’interdiction de l’ex-première dame, Simone Gbagbo d'accéder à une localité et aux différents partis politiques ayant signé la plate-forme de Bédié.
A 4 jours de l’inhumation du célèbre artiste ivoirien du couper-décaler, Houon Ange Didier, dit DJ Arafat, des confidences jamais dévoilés sortent au grand jour sur sa relation avec le ministre d'État, ministre de la Défense, Hamed Bakayoko avec qui, il entretenait de très bonnes relations à l’allure familiale, tel un père et son fils. Le quotidien Soir Info qui en sait un peu de cette affaire barre à sa Une « des confidences jamais dévoilées sur les relations entre Dj Arafat et Hamed Bakayoko ». Selon le confrère, le Daïshikan s’asseyait avec le ministre d'État à la « même table que des membres du gouvernement ou des ambassadeurs ». Il était souvent mal à l’aise, mais c’était un plaisir pour « Hambak ». Condamné à 12 mois de prison en mai 2018, le « roi du couper-décaler » n’a jamais eu à purger sa peine. « Son père » affirme ne s'être jamais ingéré dans ses histoires avec la justice, mais l’a "aidé à mieux se défendre". « Je me faisais un devoir de le protéger », a-t-il dit. Quant au défunt, Hambak était pour lui un « papa » qui le soutenait mentalement et financièrement.
Au plan politique, l’actualité est submergée par les tournées de l’ex-première dame, Simone Gbagbo à Séguéla. En effet, le séjour de la deuxième vice-présidente du Front Populaire Ivoirien (FPI) du camp de son fondateur Laurent Gbagbo n’est pas du goût de certaines « personnalités de la région ». Soir Info, a mis à sa Une « Simone Gbagbo empêchée d’accéder à une localité ». Le confrère précise qu’elle a été « carrément contrainte d’annuler le meeting qu’elle devait tenir dans le village de Gbétogo, sous-préfecture Worofla ce lundi 26 août 2019. Empêchée d’y entrer pour tenir son meeting, son cortège est resté immobilisé de 8h30 à 11h environ, car « une haute autorité du pays native de Séguéla aurait donné des instructions fermes pour empêcher la tenue de son meeting ».
S’agissant de la Plateforme de l’opposition de Bédié, le quotidien L'inter annonce que, ce sont le FPI (camp Gbagbo), le Cojep (Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples) et sa formation politique, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) qui ont signé pour leur appartenance à la plateforme pour l’instant. Pascal Affi N’Guessan, quant à lui, se met en marge de cet accord, « il n’a jamais cautionné que Henri Konan Bédié discute avec un autre FPI ». Guillaume Soro, reste celui que le leader du plus vieux parti politique attend pour clore cette signature d’accord.
Idriss KONE (stg)