La mort de Sangaré livre des secrets, Bendjo revient

En exil depuis plusieurs mois maintenant, Akossi Bendjo entend regagner la Côte d’Ivoire. C’est ce que fait savoir Soir info dont on lit à la Une : «Depuis son exil de Paris/ Bendjo : ‘’Je rentre bientôt’’’ ». Dans un entretien qu’il a accordé au confrère, l’ancien maire du Plateau a en effet annoncé qu’il reviendrait de son exil très prochainement. Même s’il n’en a pas clairement défini la date. Il y évoque également l’implication de tous les partis politiques notamment le Rdr dans la victoire de Jacques Ehouo le nouveau maire de la Commune des Affaires.

Les rififis au sein du Rhdp alimentent également l’actualité de ce jour avec notamment la sortie du président du mouvement Sur les traces d’Houphouët, le ministre Adjoumani. « Découpage électoral, 2020, réforme de la CEI, pressions et chantages sur des candidats… : Adjoumani démonte le Pdci et affiche les ambitions du Rhdp ». Le confrère rapporte les propos liminaires du ministre lors de la conférence qu’il a tenue le mardi 6 novembre 2018. Conférence à l’occasion de laquelle il a dénoncé la « mauvaise foi » des acteurs à l’origine des allégations de fraudes dans le Gontougo notamment. Le ralliement de certains élus au Rhdp, les échéances électorales de 2020, Adjoumani n’a rien laissé, tirant au passage sur son parti d’origine à savoir le Pdci.

Survenu le 3 novembre dernier, le décès d’Abou Drahamane Sangaré continue d’alimenter l’actualité. « Décès de Sangaré Abou Drahamane : Trop de zones d’ombre », titre dans sa parution du jour Notre Voie. Le quotidien y rapporte les félicitations du médecin traitant du défunt, le Pr Maurice Gnagne Yadou, à l’endroit du personnel de la polyclinique Farah pour son professionnalisme. Citant également un média en ligne, le confrère fait savoir que le passage du « Gardien du Temple » à ladite clinique était une escale qui devait en réalité le mener en Tunisie où il devait par la suite être évacué le 5 novembre 2018. L’organe proche de l’opposition relève toutefois de nombreuses interrogations sur le décès de Sangaré notamment le passage sous silence par le médecin traitant du séjour du défunt à l’hôtel-Dieu, le flou sur une éventuelle opération chirurgicale qu’il y aurait subi, l’état réel de Sangaré lors de son transfert à la clinique Farah, les raisons de son transfert dans cet établissement sanitaire…

Grève

L’autre actualité de ce jour porte sur la grève constatée au ministère de la Santé. A ce sujet L’Inter titre « Santé –Grève dans les hôpitaux publics : Tout se gâte entre le gouvernement et les syndicats ». Selon le journal, les premières négociations entre les deux parties n’ont pas été vraiment productives. C'est que, lit-on, le ministre de la Fonction publique aurait demandé aux grévistes de suspendre le mouvement en attendant le retour en Côte d’Ivoire du premier ministre « faute de quoi ils se rendraient coupables de la violation du protocole d’accord portant trêve sociale ». Une requête qui n’a pas trouvé écho favorable au niveau des grévistes qui entendent maintenir le mot d’ordre jusqu’à obtention de réponses concrètes à leurs revendications.

C’est la réaction du ministère de tutelle qui a intéressé Le Patriote chez qui on peut lire : « Grève dans les établissements sanitaires : Le ministère de la Santé dénonce une grève illégale ». Le Pr Acka Joseph, directeur de cabinet du ministre de la Santé a en effet dénoncé le caractère illégal de la grève lors d’une conférence qu’il a animée le mardi 6 novembre dernier. « C’est dommage. Cette grève est illégale. Nous n’entendons pas discuter sous la menace opus sous le chantage », a martelé le collaborateur du ministre Aka Aouélé.

Alassane SANOU