
Bonjour et bienvenue chers internautes. La revue de presse de ce mercredi 19 septembre 2018 porte principalement sur l’anniversaire de la rébellion de 2002 et les mouvements au sein du Rhdp, notamment dans le cadre des prochaines élections. Excellente lecture et bonne journée.
La crise au sein du Rhdp occupe une grande part de l’actualité de ce mercredi 19 septembre 2018. Tous les médias locaux à l’instar de Fraternité Matin s’y sont intéressés. « Pdci-Rda : Bédié convoque un bureau politique d’urgence », titre d’ailleurs l’organe gouvernemental. Le confrère explique dans ses colonnes que la 115e session du secrétariat exécutif du Pdci-Rda s’est tenue le mardi 18 septembre 2018 à Daoukro. Plusieurs décisions ont été prises lors de ce conclave notamment l’inventaire du patrimoine du parti et l’organisation « en urgence » d’un bureau politique. « Selon le communiqué, ce secrétariat a planché sur le recours en annulation et la suspension du bureau politique du 17 juin dernier, le refus du gouvernement de reformuler la Cei, l’utilisation du logo du parti par le Rhdp unifié, l’indiscipline de certains militants qui iront en indépendant lors des prochaines élections locales contre des candidats du parti et les actes de vandalisme perpétrés contre les sièges du parti », livre le journal.
Ce n’est pas à Daoukro mais plutôt à Abidjan que L’Expression a eu le regard tourné. Le quotidien rapporte des annonces faites par des cadres du Rhdp dont Adjoumani sur la mise en œuvre du parti unifié. « Lancement de la Web Tv du Rhdp : Kandia, Adjoumani et Seka Seka font d’importantes annonces », barre le confrère à sa Une. Kra Bernard y explique que dans le cadre de la cérémonie de lancement de la télévision du Rhdp le 18 septembre, ces 3 personnalités ont fait des révélations sur le projet de mise en œuvre du parti unifié. La Sg du Rrdr a alors indiqué qu’il sera prochainement mis sur pied un groupe parlementaire Rhdp au niveau de l’Assemblée nationale et du Sénat. D’ailleurs, a-t-elle annoncé, le prochain congrès qui sera le congrès unitaire du Rhdp devrait se tenir prochainement après l’exécution d’un programme dont elle a dévoilé quelques pans. « J’avais un défi à relever et le véritable, c’est de confondre tous nos détracteurs et faire comprendre à notre chef, le président Henri Konan Bédié que la solution pour les enfants d’Houphouët Bouigny, c’est le Rhdp », a indiqué Adjoumani.
Le Temps est également sur l’actualité du Pdci, notamment celle relative à la participation du parti aux prochaines élections locales. « Participation ou non aux élections locales : le Pdci-rda entretient le suspense », lit-on. L’organe proche de l’opposition souligne l’attitude réservée du Pdci-Rda sur une éventuelle participation à ces joutes électorales. Même la réunion du secrétariat exécutif tenue le 18 septembre n’a visiblement pas permise d’arrêter une décision pour ces élections. Par contre, le prochain bureau politique du parti qui devrait se tenir incessamment, permettra de débattre la question, à en croire le journal qui cite des sources de bonne foi.
16 ans de la rébellion
Nous sommes le 19 septembre et cela fait exactement 16 ans que la Côte d’Ivoire était frappée par une rébellion armée. La presse nationale a fait un large écho de cet anniversaire en l’occurrence L’Inter qui revient sur les restes de l’ex-rébellion à Bouaké, son fief d’alors. « 16 ans après, ce qui reste de l’ex-rébellion à Bouaké », titre le quotidien. Une incursion dans les bâtisses ayant servi comme quartiers généraux des rebelles à Bouaké (aujourd’hui rétrocédés aux propriétaires) a permis au confrère de constater l’empreinte de cette période chaude de l’histoire du pays. Comme à l’Infas, où des vitres brisées et autres stigmates de la crise sont encore visibles.
Le lycée moderne 2, la Dren, la résidence du sous-préfet central, du groupement des sapeurs-pompiers militaires, l’hôpital de la Cnps, entre autres, présentent pour certains une relative réhabilitation quand les autres sont encore délaissés. Dans les esprits des populations, relatent me confrère, le choc est tout aussi perceptible plus d’une décennie après. « Plus d’une décennie après la période de tensions, le traumatisme existe encore au sein d’une frange de la population. Des habitants des quartiers qui ont été le théâtre d’affrontements entre rebelles et forces républicaines, mais aussi entre certaines factions de la rébellion, sont sous le choc », y lit-on.
Chez Le Temps, on relève les difficultés au sein des acteurs de l’ex-rébellion avec en titre « 16 ans après le 19 septembre 2002 : Les acteurs de la rébellion se regardent en chiens de faïence ». Dans un résumé succinct de la crise qu’il a établi, le confrère fait observer que la Côte d’Ivoire n’a toujours pas retrouvé la félicité promise depuis l’éclatement de la crise et que des tensions existent désormais entre les principaux acteurs de cette action.
Alassane SANOU