
Votre revue de presse est disponible. Ne manquez rien de l'actualité nationale de ce vendredi 2 décembre 2016
Législatives 2016
Prévues pour le 18 décembre prochain, les élections législatives en Côte d’Ivoire continuent de susciter de l’engouement au sein de la classe politique ivoirienne. Surtout, au niveau des partis politiques. A en croire L’Expression, plusieurs candidats indépendants issus des partis membres du RHDP devraient se retirer. « Législatives 2016/ A une semaine du début de la campagne: les indépendants RHDP se retirent un par un », barre à sa Une le journal. « Le RDR a sorti le bâton contre les responsables qui ont décidé de défier la direction de leur parti en allant en rangs dispersés pour les législatives à venir. Mais, petit à petit, des candidats se ravisent et entendent la voix du Secrétaire général par intérim du RDR », explique le quotidien.
De cette situation, L’Inter parle également dans sa parution du jour en évoquant de possibles changements sur la liste des candidats. « Révélations sur les législatives 2016: la liste des candidats va changer », titre en manchette le quotidien. « Lors d’une réunion, le président de la CEI a révélé que la liste des candidats, actuellement de 1390 pourrait varier du fait des saisines du Conseil constitutionnel et des courriers de retraits reçus par la CEI de part de candidats », fait savoir le quotidien.
Du côté des pro-Gbagbo, le boycott de cette élection est toujours d’actualité. C’est ce qu’indique Le Nouveau Courrier. « Législatives du 18 décembre 2016: le Parti de Gbagbo ne veut pas servir de faire-valoir », peut-on lire en manchette du journal. « Que le peuple reste chez lui. Que personne ne soutienne aucun candidat », a déclaré Koné Boubacar, porte-parole du camp Sangaré lors d’une conférence de presse.
La sécurisation de cette élection a suscité l’intérêt de Fraternité Matin dans sa parution du jour. Le journal gouvernemental annonce ainsi que « 30.000 militaires, gendarmes et policiers ont été mobilisés pour la sécurisation du scrutin ».
Situation sécuritaire
La situation sécuritaire occupe un grand pan de l'actualité nationale en cette fin de semaine. Et Soir Info en fait sa Une. « Est ivoirien : Des gendarmes abattus, hier, par un commando », barre le confrère. Qui rapporte que des gendarmes ont encore été abattus le jeudi 1er décembre sur l'axe Bondoukou-Bouna par un commando. « En effet, de sources sécuritaires, deux gendarmes qui étaient de garde au nouveau poste de détachement du village de Petèye (59 km de Bondoukou) sur l'axe Bondoukou-Bouna, ont été froidement abattus, le jeudi 1er décembre 2016, par des quidams armés, dans un guet-apens », apprend le journal.
Le Temps reste dans la même veine avec en titre : « La série noire continue pour la Gendarmerie : Deux gendarmes abattus, à Bondoukou ». L'organe proche de l'opposition note que les victimes à savoir le Mdl chef Touré Moussa et le Mdl Kouamé Kouakou Bouadi de la brigade de Tabagne auraient été abattus alors que certaines informations faisaient état d'un braquage la même nuit. « Ils ont été retrouvés morts sur leurs motos. Leurs corps criblés de balles », souligne le quotidien.
L'Inter s'est plutôt intéressé aux informations qui avaient été diffusées la semaine dernière sur une éventuelle attaque à Grabo. « Insécurité : Des explications sur les tirs à Grabo », peut-on lire chez le journal. Le maire de la commune contacté par le confrère a certes reconnu qu'il y a eu des tirs mais il a démenti l'information selon laquelle il s'agirait d'une attaque. A l'en croire, les tirs entendus seraient plutôt des tirs de sommation faits par des militaires. « Dans la nuit, un militaire dit qu'il aurait aperçu quelqu'un dans l'obscurité. Il a fait un tir de sommation, et ses amis l'ont imité. C'est tout. Il n'y a même pas eu de mort d'homme », a indiqué Martin Dougboyou Takouo.