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L'attente devient interminable au sein du RHDP, Kandia menace

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la crise dans l'école ainsi que les élections législatives en Côte d'Ivoire sont les principaux sujets de notre revue de presse du jour. Bonne lecture fidèles dromeurs

Législatives 2016

L’élection législative en Côte d’Ivoire est prévue en décembre prochain. Et, dans les différents partis politiques, l’heure est au choix des candidats pour ce scrutin. La coalition au pouvoir, à en croire Le Patriote devrait dévoiler ses choix dans la journée. « Elections législatives du 18 décembre 2016: les candidats RHDP connus aujourd’hui », barre à sa Une le journal. « La fumée blanche, selon des informations dignes de foi, devrait sortir ce jour. La liste du RHDP aux prochaines élections législatives est prête. Reste juste les derniers réglages pour la rendre publique. Le long suspens va prendre fin », informe le journal.

Cependant, cette liste pourrait ne pas faire l’unanimité au sein de l’alliance houphouétiste si l’on s’en tient aux proches de certains Secrétaires de sections du PDCI-RDA. « A 5 jours de la clôture des candidatures: des Secrétaires de section menacent », titre en manchette L’Inter. Selon le journal, ces représentants du parti de Bédié basés à Yamoussoukro sont opposés aux candidatures en RHDP. « Si nos candidats ne sont pas retenus, nous irons en indépendant », ont-ils indiqué dans une déclaration.

L’opposition, notamment le Front populaire ivoirien (FPI) ne compte pas être en reste de ce scrutin. Nord-Sud Quotidien révèle ainsi les localités visées par l’ancien parti au pouvoir en Côte d’Ivoire. A en croire le journal, Affi N’Guessan vise le siège de la localité de Bongouanou quand son fidèle collaborateur Augustin Komoé espère se faire élire à Tankéssé. Agnès-Monnet, Secrétaire générale du FPI vise la circonscription d’Alépé tandis qu’Alcide Djédjé est candidat à Bayotta. Selon le journal, tous ces candidats « ont l’onction de leur formation politique ».

Procès de Simone Gbagbo

La reprise du procès de Simone après plusieurs blocages est au cœur de l'actualité de cette fin de semaine. C'est Le Temps qui a fait l'écho de l'information avec en titre : « Pour protester contre le parti pris du juge : Simone refuse de comparaître ». Le quotidien explique que l'ex premère dame et ses avocats étaient absents lors de l'audience du jeudi 10 novembre 2016. Face à cette situation le juge a décidé conformément à l'article 69 du code de procédure pénale de contraindre Mme Gbagbo à se présenter le 16 novembre 2016, date à laquelle les témoins de la défense dont le directeur de la police nationale, Brindou M'Bia devront eux aussi être entendus.

L'Inter était également présent à ce procès. « Cour d'assises/ Comme Hissène Habré : Le juge veut forcer Simone à comparaître », barre à sa Une le confrère. Qui apprend que comme en octobre dernier, la première dame a refusé de comparaître le jeudi 10 novembre 2016 dans le cadre de son procès où elle est accusée pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre. «Après sommation, si l'accusée ne se présente pas, le président du Tribunal peut décider de la faire comparaître manu militari, à l’instar d'Hissène Habré », a indiqué le procureur général Ally Yéo, cité par le journal.

Le même sujet a intéressé Le Jour plus qui titre à ce propos : « Refus de Simone Gbgabo de comparaître : Ce que lui réserve le juge ». A en croire l'organe proche du pouvoir, en cas d'un éventuel refus deux options se présentent. En effet, la première dame pourrait être amené de force à comparaître lors de l'audience du 16 novembre 2016 où elle est attendue. Le juge pourrait également se contenter des déclarations de l'accusé et décider de la poursuite du procès avec la comparution des autres témoins.

Abraham KOUASSI
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