Menace djihadiste : Le COSIM sonne l'alerte et interpelle les Imams/ Thiam parle fort

En Côte d’Ivoire, la menace djihadiste et les prises de position de Tidjane Thiam sur les alliances politiques dominent les Unes des journaux parus ce mercredi 4 septembre 2024.

Menace djihadiste

Sur le front de la sécurité, c’est Cheick Ousmane Diakité, président du Conseil supérieur des Imams, des Mosquées et des Affaires islamiques (COSIM), qui tire la sonnette d’alarme.

Selon Le Nouveau Réveil, le guide religieux, en visite à Aboisso le dimanche 1er septembre, a mis en garde les imams et l’ensemble de la communauté musulmane contre la menace terroriste.

« Comme nous, les djihadistes portent des boubous, et quand ils veulent se camoufler, c’est chez nous qu’ils viennent », a-t-il averti. Il a appelé à la vigilance et a exhorté les imams à signaler toute personne au comportement suspect.

Thiam dit non à la violence

L’autre sujet qui fait couler beaucoup d’encre est la déclaration de Tidjane Thiam, président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA), qui a clairement exprimé son refus de s’allier avec des partis politiques recourant à la violence. Cette prise de position a suscité diverses réactions dans la presse ivoirienne.

Le Jour Plus titre : « Le président du PDCI refuse de mettre le serpent dans son pantalon ». Le Bélier affirme que « Thiam tance le RHDP et galvanise ses troupes », tandis que L’Expression estime que « Thiam douche les espoirs des va-t-en guerre ».

L’Avenir suggère que le message de Thiam vise « Guillaume Soro et le PPA-CI de Laurent Gbagbo ». Le Nouveau Réveil conclut avec un ton acerbe : « Thiam a parlé, que ceux qui se sentent morveux se mouchent ». 

Crédibilité CEI et liste électorale

Enfin, la présidentielle à venir et les contestations de l’opposition concernant la crédibilité de la Commission électorale indépendante (CEI) et la liste électorale sont également au cœur de l’actualité.

Le Patriote affiche à sa Une : « L’audit de la liste électorale : Le cache-sexe de l’opposition ». Pour Le Quotidien, ce « dialogue de sourds n’aide pas la Côte d’Ivoire », citant Stéphane Kipré, vice-président du PPA-CI, qui critique le refus du gouvernement d’engager une réforme en profondeur de l’organe électoral.