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À l’occasion de la Journée Internationale de la Femme (JIF), les femmes de la Compagnie Ivoirienne d’Electricité (CIE) ont été mises à l’honneur. Une cérémonie officielle leur a été dédiée, le vendredi 13 mars 2020 dans un hôtel à Abidjan. Un moment fort qui a permis à ces vaillantes dames d’apprendre un peu plus sur les réformes en matière de droits de la famille particulièrement sur les nouvelles lois du mariage en Côte d’Ivoire.
Les braves femmes de la Compagnie Ivoirienne d’Electricité (CIE) n’ont pas boudé la cérémonie organisée en leur honneur. Venues de toutes les contrées du pays, les dames exerçant dans le domaine de l’électricité ont beaucoup appris sur les réformes en matière de droits de la famille avec l’expertise de Elyse Ouattara, juriste de formation. Abordant les droits de la famille, l’experte s’est attardée particulièrement sur les nouveautés de la loi concernant le mariage.
Parlant de l’article 4 de la loi sur le mariage, la juriste a souligné qu’une conjointe ou un conjoint pouvait faire annuler un mariage lorsqu’ il y a une incapacité physique de consommer ou de procréer après le mariage. De manière concrète, lorsque l’un découvre que l’autre lui a caché la vérité à savoir son incapacité à procréer. Aussi a-t-elle relevé qu’il y a trois régimes qui sont proposés aux futurs mariés notamment, la communauté de biens, la séparation et le contrat de mariage. Poursuivant ses propos, elle a indiqué que la nouvelle loi déclare que c’est une obligation pour la femme de contribuer aux charges de la famille au même titre que l’homme.
Faisant cas du projet de la filiation, Elyse Ouattara a déclaré que l’homme n’est pas obligé d’avoir l’accord de son épouse avant de reconnaître la paternité de son enfant né d’un autre lit. Tout simplement parce que dans la lutte pour l’égalité, « l’homme est obligé d’être systématiquement le père de l’enfant que sa femme a eu avec son amant », a-t-elle dit aux femmes de la CIE qui l'écoutaient attentivement.
Bien avant l’intervention de Elyse Ouattara, les femmes de la CIE ont eu droit aux stratégies pour être de bons leaderships. Galvanisant ses sœurs, la paneliste Attia Eugenie a montré les cinq (5) compétences clés du leader à savoir : la maîtrise de soi, l’humilité, l’ouverture d’esprit, la vigilance et la capacité d’analyse de l’information.
Notons également que cette journée fut enrichissante avec le témoignage de trois (3) femmes qui ont dû se surpasser afin d’occuper des postes généralement dédiés aux hommes. A l'image de Mme Yao Désirée, Directeur régionale de la Cie à Yamoussoukro qui a partagé sa belle expérience.
Mélèdje Tresore
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