
Chaque année, le 8 mars débarque avec ses flots de promesses et de louanges. Dans les rues d’Abidjan, les slogans s’élèvent, les micros crachent de belles paroles, et les officiels affichent leur plus beau sourire.
Mais une fois les projecteurs éteints, les chaînes restent accrochées. La Journée des droits des femmes ? Un rappel brutal que le combat est loin d’être gagné.
Un tableau en trompe-l’œil
Sur le papier, on crie au progrès. Plus de filles en classe, plus de patronnes, des ministres en pagne et quelques figures féminines en politique. Pourtant, dans l’ombre, les inégalités se terrent comme des bêtes rôdeuses.
Dans les villages, des gamines troquent leur enfance contre un voile de mariée avant même d’avoir compris ce que signifie grandir. À boulot égal, leur mère touche toujours moins que son collègue masculin. Et dans bien des foyers, la menace d’une main levée plane comme une épée invisible. Une femme sur trois subit la violence chez elle. Parfois en silence, parfois dans l’indifférence générale.
Femmes, piliers brisés
Abobo, Treichville, Yamoussoukro… partout, ce sont elles qui font tourner la roue. Elles marchandent, elles négocient, elles transportent le pays sur leur dos. Mais leur juste part ? Une illusion. Seuls 10 % des crédits bancaires atterrissent entre leurs mains, alors qu’elles tiennent 70 % du secteur informel. Comme si leur destin se limitait à des étals précaires et des rêves rabougris.
À la maison, elles portent tout. Et pourtant, elles sont souvent reléguées à l’arrière-plan. Une culture qui pèse, des traditions qui les enserrent, et des libertés qui s’arrachent à coups de lutte et de cris.
Des voix qui s’élèvent
L’espoir existe. Il murmure dans les discours des militantes, dans les campagnes contre les coups et les silences forcés. Il vibre dans les nouvelles lois, les engagements, et ces petites victoires qui s’accumulent lentement.
Mais une journée ne suffit pas. L’égalité ne se décrète pas, elle se conquiert. À coups de mesures concrètes, de financements réels et de portes brisées. Il faut aussi un réveil collectif, une volonté populaire qui bouscule l’ordre établi. Tant que les mentalités n’évoluent pas, tant que les injustices sont normalisées, la route reste longue.
Une révolution silencieuse
Pourtant, certaines refusent d’attendre. Elles s’organisent, créent des réseaux de solidarité, lancent des initiatives économiques, se forment aux nouvelles technologies. Car si le combat pour l’égalité est ancien, les armes ont changé. Le numérique, par exemple, offre de nouvelles perspectives aux femmes qui veulent s’émanciper économiquement.
Le 8 mars : Pas de fleurs, mais du changement
Alors oui, parlons du 8 mars. Mais pas avec des bouquets et des jolis mots. Qu’on le marque avec des actions, du concret, du palpable. Éducation, accès aux financements, protection légale, lutte contre les violences : voilà ce qui compte.
Les femmes de Côte d’Ivoire ne veulent pas de miettes. Elles veulent leur dû : une vie sans chaînes, des droits qui ne vacillent pas, une place à part entière. Et ce combat ne s’endort pas quand minuit sonne.
D’ailleurs, dans un monde où le numérique brise les frontières, certaines se tournent vers des alternatives pour gagner en indépendance. Des plateformes comme TonyBet offrent aux joueurs la possibilité de se divertir et de jouer à des jeux de casino en ligne, un secteur où de plus en plus de femmes revendiquent leur place et leurs droits.
Mais même là, les défis demeurent, car l’égalité n’est jamais offerte, elle se prend. Il faut des efforts collectifs, des engagements tenus et une remise en question permanente des structures oppressives qui freinent encore la vraie liberté. Et demain ? L’histoire se réécrit chaque jour. Le 8 mars ne doit pas être une pause symbolique, mais un signal d’alarme permanent.
