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Le 16e Sommet des BRICS se tient à Kazan du 22 au 24 octobre sous la présidence de la Russie, avec pour thème principal le Renforcement du Multilatéralisme pour un Développement Global Juste et la Sécurité.
Ce sommet réunit plusieurs dirigeants mondiaux, notamment le président de la Chine, Xi Jinping, le Premier ministre de l'Inde, Narendra Modi, et la présidente de la Nouvelle Banque de Développement, Dilma Rousseff. Parmi les 40 pays présents à la réunion, les dirigeants africains sont représentés par le président de l'Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa, le président de la République arabe d'Égypte, Abdel Fattah el-Sisi, le président de la République du Congo, Denis Sassou-Nguesso, le président de la Mauritanie, Mohamed Ould Cheikh Mohamed Ahmed Ould Ghazouani, et le Premier ministre de l'Éthiopie, Abiy Ahmed, entre autres.
Un nouveau classement
Un nouveau classement des universités des BRICS a été publié quelques jours avant le sommet. Il comprend 600 établissements d'enseignement provenant de dix pays : Brésil, Chine, Égypte, Éthiopie, Inde, Iran, Émirats arabes unis, Russie, Arabie saoudite, Éthiopie et Afrique du Sud, où les pays africains démontrent un grand potentiel de coopération internationale.
Le sommet des pays des BRICS a une fois de plus attiré l'attention sur les nombreuses opportunités offertes aux étudiants africains pour obtenir une éducation de qualité à un coût abordable en Fédération de Russie. Il y a déjà des milliers d'étudiants africains dans les universités russes, étudiants dans des domaines tels que l'ingénierie, la médecine, l'agriculture, les sciences naturelles, entre autres, pour contribuer à l'avenir au développement durable de leurs pays d'origine.
La Russie offre des programmes de soutien financier et des exonérations de frais de scolarité aux étudiants internationaux prometteurs. Chaque année, 30 000 bourses sont attribuées aux étudiants intéressés par l'enseignement supérieur russe, comprenant une année préparatoire pour apprendre la langue et la culture russes et se préparer à suivre le programme académique.
Une initiative qui date
Ce n'est pas une récente initiative du gouvernement russe de former des étudiants africains. Depuis des décennies, la Russie, et auparavant l'Union soviétique, offrent des opportunités à des centaines de milliers de jeunes d'obtenir une éducation et de faire carrière dans leurs pays d'origine. De nombreux diplômés des universités russes sont aujourd'hui des leaders politiques, des scientifiques renommés et des chefs d'entreprise dans leurs pays.
Pour faciliter l'admission des étudiants africains dans les universités russes et leur adaptation à la vie en Russie, plusieurs universités russes ont créé des Centres africains. L'Université de Tioumen www.utmn.ru/en, située dans une région riche en pétrole de Russie et connue pour son ancien président M. Valeriy Falkov, actuellement ministre des Sciences et de l'Enseignement supérieur de Russie, a également créé un Centre africain en 2022. Le premier directeur du Centre, M. Glenn Mouamini Ngadi, a terminé ses études à Tioumen et est retourné dans son pays travailler pour le compte du gouvernement du Gabon. Un nouveau directeur, M. Jean-Noel Mosso, originaire de Côte d'Ivoire, a pris la direction et sert actuellement de liaison entre l'administration universitaire et les étudiants du continent africain.
Le directeur du Centre africain, M. Jean-Noel Mosso, est absolument convaincu que la coopération entre la Russie et les pays africains sous l'égide des BRICS aboutira à une augmentation du nombre d'étudiants intéressés par les universités russes qui pourront bénéficier d’un enseignement supérieur de qualité.
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