Développement du secteur de l’éducation en Côte d’Ivoire : Les parents d’élèves et étudiants reçoivent des instructions

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developpement-du-secteur-de-l-education-en-cote-d-ivoire-les-parents-d-eleves-et-etudiants-recoivent-des-instructions Les membres du bureau de l'OPEECI ont immortalisé ce moment.
Education

En prélude de la rentrée scolaire 2021-2022, l’Organisation des parents d’élèves et étudiants de Côte d’Ivoire (Opeeci) a initié le samedi 21 août 2021 à Abidjan-Port Bouet, un pré-colloque au bénéfice des parents pour une gouvernance participative et efficace de l’éducation-formation.

La rencontre qui a réuni tous les acteurs de l’éducation nationale, a permis aux parents, « les pionniers pour le renouveau de l’école ivoirienne », de s’imprégner du rôle à jouer dans l’éducation de leur progéniture. Car ce qu’on a longtemps pensé, l’école n’est pas l’unique responsable de la réussite ou l’échec des apprenants. Alain Aulia, vice-président de Coges a fait savoir que selon l’étude de la Banque mondiale intitulée ¨le défi des compétences¨, la faible implication des communautés dans la scolarisation des enfants est l’un des facteurs majeurs de la crise dans le système éducatif. « Le parent d’élève est tenu de scolariser son enfant sans discrimination de sexe, s’assurant de son assiduité jusqu’à l’âge de 16 ans. Il doit accompagner son enfant dans sa scolarité. C’est-à-dire, l’encourager dans la découverte de la lecture et de l’écriture et dans la recherche d’autonomie, développant son sens de responsabilité. Lui apprendre le nécessaire respect de lui-même et des autres ainsi que, l’utilité des règles de vie commune. L’aider aussi à acquérir une certaine hygiène de vie telle que l’alimentation équilibrée, hygiène corporelle etc., Le parent le rendra plus disponible pour apprendre en  affrontant les tentations de conduites à risque. Suivre la scolarité de son enfant. Il doit être informé des résultats scolaire, mais également du comportement de son enfant, répondant présent aux réunions, aux rencontres entre parents et enseignants sur une périodicité variable dans les différents établissements », a expliqué Alain Aulia.


Egalement il a précisé que le parent qui viole l’obligation de scolarisation prévue par les présentes lois de l’enseignement sera puni d’une peine d’emprisonnement allant de 2 à 6 mois, avec une amende de 50.000 à 500.000 fcfa ou de l’une de ses 2 peines. Par ailleurs, le président de l’Opeeci, M. Claude Aka Kadio, pour multiplier le processus de l’accélération du système, a annoncé la formation en psychologie dans les institutions. L’un des psychologues Dr Alain Digbeu s’est dit heureux de l’idée nouvelle à apporter la discipline dans le système éducatif ivoirien. « La psychologue est celui qui est spécialisé à étudier le comportement de l’individu et tout processus mental entres autres, son intelligence, ses émotions, le stress... »,  a-t-il défini. Poursuivant, ce dernier a informé que l’apport du psychologue est considérablement important pour le cursus de l’élève, face aux incidences négatives dans ses études : relations conflictuelles entre parents, toxicomanie, grossesse en milieu scolaire,  négligence, mépris, violence infantile, rejet, manque de respect, d’estime et de persévérance, abandon, favoritisme.  Des raisons que se demandent multitudes parents d’élèves et étudiants sans parvenir à une réponse. «  Le parent démocratique appelle l’enfant à la rigueur et au respect des lois.  Je vous le suggère. Soyez  un parent qui capte la vraie demande de votre enfant. », a ajouté Dr Alain Digbeu. Quant au deuxième psychologue autrement, président du conseil d’administration de l’activité, Dr Nour Bakayoko a verbalement adressé une lettre d’invitation aux parents afin de prendre attache avec des psychologues et non avec des éducateurs ou inspecteurs spécialisés, pour réduire les fléaux mentionnés plus haut. Dira-t-il, « un parent qui ne sait pas comprendre son enfant pour mieux l’éduquer est comme un Range rover avec un moteur de ¨Gbaka¨ ».

Pour sa part, Dr Brou Georgette, la représentante du ministre de l’éducation nationale, a mentionné que relativement aux Etats généraux de l’éducation nationale (Egena), Professeur Mariatou Koné veut introduire une plateforme sur lequel les parents pourront exposer leur problème et apporter des solutions si nécessaire. Cette méthode adopté par madame la ministre contribue à tenir compte des réalités acteurs concernés suite à un plan d’actions. L’autre opportunité est d’envoyer un courrier à madame la ministre de l’éducation ou à monsieur le commissaire générale des Egena. «  La réussite de nos enfants, c’est la contribution de chacun. Ça commence par la maison, la télévision, les amis. Il y a tellement de facteurs qui entrent en jeux dans la réussite de nos enfants. Alors, il est important que nous nous sentions tous concernés par ces états généraux. », a conclu Dr Brou Georgette.

 Eddy BIBI