Saint Clair Allah (SG de la Fesci): « Ils ont été mis en déroute »

«J’ai été joint par la présidence de l’Université qui voyait des gens venir casser les fauteuils avec le matériel. C’est comme cela que nous avons appelé nos camarades à faire barrage », a raconté Saint Clair Allah quand Linfodrome l’a joint ce mardi. Il a évalué à une centaine, les « assaillants » venus les attaquer sur le campus. «Mais, ils ont été mis en déroute. Nous avons pu mettre la main sur 3, pour le moment mais c’est plus d’une centaine de badauds armés (…) Ils vont être remis à la police. Il faut qu’ils nous disent quelle mission ils étaient venus accomplir », a-t-il souligné.
Le Secrétaire général de la Fesci a dénoncé cette manière de faire et réclamé que les problèmes se règlent dans leur contexte.  « Après le mot d’ordre de la Fesci, comme les autorités ont décidé de créer un cadre de dialogue, nous l'avons suspendu le lundi. Nous pensons qu’après ces échanges, nous aurons quelque chose de clair à communiquer à nos camarades. Mais, à notre grande surprise, ce matin on a trouvé des badauds sur le campus, venus s’attaquer à la Fesci.  Et, c’est le lieu pour nous d’interpeller les autorités sur la nécessité de regeler les problèmes dans leur contexte. La Fesci est une association d’élèves et étudiants. La Fesci n’est pas un embryon d’un parti politique. Et, j’ai dit, c’est un engagement, depuis ma prise de fonction, la Fesci ne va servir de fer de lance à aucun parti politique. La question des frais additionnels est, pour nous prioritaire et nous avons besoin que le gouvernement se prononce la dessus dans un bref délai », a-t-il insisté.
On retiendra que des individus armés sont entrés sur le campus de Cocody, ce mardi. La Fesci les ayant repéré a mené la riposte. Une opération de ratissage a cours au moment où nous mettons sous presse. Par ailleurs, notre interlocuteur a promis faire un bilan provisoire de cette attaque avant la fin de la journée.

Jonas BAIKEH