
Nomel Ako, porte-parole de la Coalition du secteur éducation/formation de Côte d'Ivoire (Cosefci) a exhorté les parents d'élèves à encadrer leurs enfants durant cette période de fermeture des écoles liée à la maladie à coronavirus (Covid-19).
« Les parents doivent prendre le relais et ne pas laisser les enfants flâner dans les rues. Non, il ne faut pas laisser les enfants se promener. Le gouvernement a fermé les écoles c'est pour que les enfants restent à la maison. Il n'est pas question de les laisser sans suivi. Il y a des parents qui envoient les enfants faire des courses ou aller vendre des babioles aux abords des grandes artères, c'est grave », a-t-il fait observer.
Pour lui, l'oisiveté étant la mère de tous les maux, les parents doivent établir un programme pour leurs enfants. « Il ne faut pas non plus les surcharger. Il faut aménager un programme équilibré. Surtout les tout-petits. Un temps de lecture, des exercices et beaucoup de loisir. Ils peuvent suivre des programmes télévisuels adaptés. Il faut surtout les occuper et ne pas les laisser traîner dans les rues », a-t-il insisté.
Puis, il a rassuré que les programmes scolaires seront revus, une fois la crise sanitaire jugulée. « Il n'y a aucun problème à ce niveau. Les dates d'examen qui avaient été fixées seront revues ainsi que le programme scolaire. Actuellement, l'urgence c'est la lutte contre le Coronavirus », a-t-il souligné.
Rappelons que la pandémie du Covid-19 n'a pas épargné la Côte d'Ivoire qui compte à ce jour, 25 cas confirmés. Pour sa part, le chef de l'État, Alassane Ouattara a signé plusieurs décrets instaurant d'importantes mesures pour freiner la propagation de cette maladie. On note entre autres, la fermeture de tous les maquis et restaurants à compter du lundi 23 mars 2020 à minuit, après celle des bars, des boîtes de nuit, des cinémas et des lieux de spectacle ; l'instauration d'un couvre-feu de 21h00 à 5h00 du matin, à compter du mardi 24 mars ; la régulation des transports interurbains, intercommunaux, intra-communaux et l'interdiction des déplacements non autorisés entre Abidjan et l'intérieur du pays ainsi que le confinement progressif des populations par aire géographique, en fonction de l'évolution de la pandémie.
Jonas BAIKEH