
Les enseignants grévistes membres de la Coalition du secteur de l'éducation-formation de Côte d'Ivoire (Cosefci) sont privés de leurs salaires de ce mois de janvier 2020. Cette sanction intervient à l'issue des 3 jours d'arrêt de travail, du 28 au 30 janvier 2020, lancé par la Cosefci. « Nous ne savons pas, pour le moment, le nombre d'enseignants concernés. Nous sommes en train de faire le point qui sera disponible au plus tard dimanche », a déclaré le porte-parole de la Cosefci, Hidry Ako Nomel, joint au téléphone vendredi 31 janvier 2020.
Le leader syndical a salué la détermination des enseignants à lutter pour obtenir la revalorisation deleurs indemnités de logement. « C'est une grève d'avertissement au gouvernement pour lui dire que les enseignants sont attachés à leurs revendications, principalement celle relative à la revalorisation de nos indemnités de logement. Un projet immobilier piloté par une mutuelle à laquelle tous les enseignants n'ont pas adhéré ne saurait remplacer l'amélioration de nos conditions de vie. Si c'était le cas, que le gouvernement offre gracieusement ces maisons, au lieu de nous obliger à souscrire à ce projet piloté par cette mutuelle », a martelé Hidry Ako Nomel.
« Nous disons non à la mascarade de projet immobilier contre la revalorisation des indemnités de logement d’une part et nous réaffirmons l’indispensable revalorisation des indemnités de logement des enseignantsde Côte d’Ivoire, d’autre part », a-t-il insisté.
La Cosefci a attiré l’attention des partenaires internationaux du système éducatif ivoirien, la population ivoirienne, les organisations de parents d’élèves et d’étudiants, les chefs traditionnels, les guides religieux et le gouvernement sur la ferme volonté des enseignants à voir leurs indemnités de logement qui datent de 1983 être revalorisées. Cela, afin qu’ils soient à même de se loger dans des conditions décentes.
« La Cosefci reste ouverte aux discussions constructives », a conclu le syndicaliste Hidry Ako Nomel.
Marcelle AKA