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De nombreux élèves ont été mis aux arrêts suite aux troubles qu'ils ont créés dans plusieurs établissements scolaires publiques et privés pour des congés anticipés. Au lendemain de leurs arrestations, la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d'Ivoire (Fesci) exige leur libération. Car estimant que, de nombreux élèves sont accusés à tort. Selon, Allah Saint-Clair, le secrétaire général de la Fesci, cette situation pourrait bloquer l’école.
L’école ivoirienne est marquée par des troubles dus aux congés anticipés. Ces troubles observés dans plusieurs villes du pays, ont malheureusement créés beaucoup de dégâts tant au niveau humain que matériels. A ce jour, le bilan fait état de trois élèves tués, plusieurs blessés et de nombreux dégâts matériels dans les établissements.
Face à ce constat amer, plusieurs élèves ont été mis aux arrêts. Pour le secrétaire général de la Fesci, parmi les personnes interpellées, figurent de nombreux innocents. Allah Saint-Clair en veut pour prevue, l'interpellation à Daloa d'un élève membre de la délégation mandaté par son syndicat pour sensibiliser au respect du calendrier scolaire « Nous avons l’information que des innocents ont été arrêtés dans plusieurs villes tels que Agboville, Tiassalé etc. Ils ont été arrêtés sur la base qu’ils seraient beaucoup proches des perturbateurs. Cela n’est pas possible. Quelqu’un ne peut avoir un mandat pour sensibiliser sur le respect du calendrier scolaire et venir faire le contraire… », a déclaré, le secrétaire général de la Fesci.
Aussi a-t-il soutenu qu’à Daloa l’élève tué aurait été poignardé par une personne qui n’est ni élève, ni étudiant. « Si ces élèves innocents ne sont pas libérés, cela peut engendrer un blocage à l’école » a-t-il dit. Puis de poursuivre: « Nous serons intransigeants là-dessus » a-t-il laissé entendre.
Rappelons que, c’est lors des manifestations dans les établissements pour congés anticipés que plusieurs élèves ont été mis aux arrêts par les forces de l’ordre.
Mélèdje Tresore
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