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La Fédération estudiantine et scolaire de Côte d'Ivoire (FESCI) s’oppose à la radiation des élèves à l'origine des troubles pour congés anticipés dans les établissemnents publiques et privés de Côte d'Ivoire. Le secrétaire général de la Fesci, Allah Saint-Clair connu sous l’appellation ''Makélé'' dit non à la ministre de l'Éducation nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Kandia Camara. En outre, il prévoit un deuil national pour les élèves qui ont perdu la vie dans lesdits troubles.
Joint au téléphone, Allah Saint-Clair appelé communément Makélé a donné son avis sur la décision de la ministre qui est de radier les élèves à l'origine des troubles dans les établissements scolaires de Côte d'Ivoire. Selon, le sécretaire général de la Fesci, chasser ces élèves de l’école n’est pas la solution. « Cela n’est pas objectif… Car l’école est placée sous le saut, de l’excellence et la promotion de zéro violence » a-t-il déclaré.
Pour Makélé, il faut appliquer une meilleure politique, afin d’emmener les élèves à aimer l’école. « Il faudrait que l’école donne envie… On ne peut pas contrainte quelqu’un à venir à l’école », a dit le premier responsable de la Fesci. Qui préconise la sensibilisation. A l'en croire, cela devrait emmener l’élève à prendre conscience que l’acte qu’il pose n’est pas à son avantage. Bien au contraire cela l’empêche d’apprendre et de terminer le programme scolaire de l’année. C’est pourquoi son équipe et lui sont sur le terrain, pour sensibiliser leurs camarades au respect du calendrier scolaire.
Poursuivant, le secrétaire général de la Fesci, a relevé que sa campagne de sensibilisation rencontre des difficultés. Selon lui, des proviseurs s’opposent à la sensibilisation. Ces derniers disent effet, s’en tenir à la formule de la ministre qui est celle de la fermeté. C’est-à-dire faire appel à la gendarmerie et à la police. Sur cette question, Makélé a martelé qu’il faut tenir l’armée loin des établissements scolaires.
Le secrétaire de la fesci a également indiqué que, son équipe et lui travaillent dans l’optique de trouver une date pour un deuil national pour tous ces élèves qui ont perdu la vie à l’occasion des troubles dans les établissements.
Rappelons que, le phénomène des congés anticipés a engendré des troubles avec un bilan lourd. À savoir : la mort de trois (3) élèves, plusieurs blessés, et des dégâts matériels dans les établissements scolaires. C’est face à ce constat que la ministre de l'Éducation nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Kandia Camara a pris la décision de radier les élèves fautifs, le 11 décembre 2019.
Mélèdje Tresore
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