Université de Cocody : Des étudiants risquent de ne plus retourner à l’école

 Des milliers d’étudiants issus de l’université Félix Houphouët Boigny de Cocody sont en difficultés. Ils risquent de ne plus pouvoir retourner à l’école et de s’arrêter en si bon chemin. La raison? Ils n’ont pas pu s’inscrire dans le délai établi par ledit établissement. Aujourd’hui, ils plaident pour la réouverture des inscriptions afin de retourner à leur formation. A cet effet, ces étudiants ont entrepris plusieurs démarches auprès de l’administration de l’université. Mais hélas, ils n'ont pas eu gain de cause. Tous leurs efforts ont été soldés par des échecs. Risquant de ne plus jamais être comptés parmi les étudiants de l’université, ils ont organisé, une marche blanche pour plaider à nouveau auprès du président de l’université Abou Karamoko, des autorités ivoiriennes, des communautés nationales et internationales. C’était, le lundi 15 juillet 2019. Alors qu’ils entamaient leur marche pacifique, ils ont été empêchés par leurs camarades de la Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI), ont soutenu ces derniers. « C’est notre avenir qui est en jeux… nous souhaitons poursuivre nos études. Nous ne voulons ni reprendre, ni arrêter nos études… » a expliqué l’étudiant Gnamien Attougbré au confrère du quotidien d’Abidjan.

Joint au téléphone, le secrétaire général de la Fesci, Allah Saint-Clair, dit « Makélélé » demande à ses camarades d’être assez responsables. A l’en croire, pour ne plus revivre, le phénomène du retard, sa structure a organisé un séminaire de sensibilisation à l’inscription dans les délais. Malgré cela, des étudiants comme d’habitude ont trouvé bon de ne pas s’inscrire dans les délais. Concernant l’empêchement de la marche blanche des étudiants non encore inscrits, « Makélélé » a affirmé ne pas être mêlé à ça. Car, il n’a mené aucune action pour l’empêcher. « Pourquoi empêcher des étudiants qui veulent marcher ? L’université ne m’appartient pas. Seulement je soutiens que cette marche n’a pas son sens. Nous n’avons pas besoin d’une marche pour demander pardon. J’ai plutôt souhaité que nous allions demander pardon à la scolarité », a-t-il laissé entendre. Pour lui, la meilleure procédure est de plaider auprès du président de l’université. Aussi a-t-il déploré, la manière de certains étudiants d’attendre toujours les délais passés avant de chercher à s’inscrire. Toutefois, il a relevé des cas sociaux. Ceux qui ne peuvent s’inscrire faute de moyen financier. Ces derniers qui ont à cœur leurs études les ont approchés. Et sa structure est prête pour plaider pour ces cas sociaux. En outre, le Sg de la Fesci a indiqué que l’université compte 70.000 étudiants. Sur ces 70.000, 52.000 étudiants se sont inscrits dans les délais.

 Mélèdje Tresore